Arrêter de procrastiner est souvent le vœux pieux de beaucoup d’entre nous. Pourquoi faire aujourd’hui ce que l’on pourrai remettre à demain, après demain ou ne jamais faire? Nous avons tous de bonnes raisons de procrastiner et nous développons des trésors d’inventivité pour toujours reculer. « Ce n’est pas pressé », « j’ai encore le temps »,   » je verrai plus tard », toutes les stratégies sont bonnes pour reculer, repousser la tâcher. Bref, nous nous inventions mille raisons toutes aussi bonnes que les autres pour reporter. Et reporter à plus tard, c’est l’assurance de se créer une bonne dose de stress et pas que du bon…

Les mécanismes de la procrastination

La procrastination est souvent liée à une activité ou une tâche que nous n’aimons pas faire. Soit elle génère du stress, elle est ingrate ou on ne voit pas comment s’y prendre. Dès lors, on se jure que si aujourd’hui on ne peut pas, demain ça sera possible. Entre temps, on découvre d’autres tâches plus urgentes à accomplir qui nous sauvent de celle que nous redoutons. Ainsi, la stratégie du procrastinateur  consiste à remplir son planning avec suffisamment de tâches pour ne pas pouvoir exécuter celle qui est au programme.

Pourquoi procrastinons – nous ?

Les personnes ayant tendance à procrastiner ont souvent des difficultés à hiérarchiser leurs priorités. De plus, elles peuvent manifester un certain manque de confiance en elle et régulièrement douter du bien fondé de leurs choix, décisions et actions. Pour d’autres, la procrastination est le symptôme d’une mauvaise estime de soi. On n’a peur de ne jamais y arriver donc on ne préfère pas s’y mettre. Enfin, certaines activités sont tout simplement inintéressantes et on préférait se consacrer à autre chose.

Arrêter de procrastiner avec la sophrologie

Arrêter de procrastiner nécessite d’abord de repenser ses méthodes de travail et son organisation. Gérer son temps nécessite une réflexion sur ses priorités. Pour ce faire, on peut s’aider de la matrice d’Eisenhower qui permet de classer ce qui est urgent et ce qui est  important. Apprendre à décomposer les tâches est également un bon moyen pour ne pas absorber le stress que peut générer un grand chantier. Ne plus procrastiner, c’est aussi accepter de se prendre en main, prendre le contrôle d’une partie de sa vie. On peut par exemple définir des challenges en se fixant des objectifs précis dans l’exécution d’une tâche.

Bérengère de  Traversay

sophrologue paris 13

arrêter de procrastiner

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