Le blues hivernal

Qui ne connaît pas des chutes de moral l’hiver lorsque la pluie glacée tombe régulièrement et que le froid apporte son lot de virus, rhinites, grippes et bronchites ? De plus le faible taux d’ensoleillement participe fortement à ce trouble de l’humeur qui peut s’accompagner aussi d’un manque d’énergie durant la journée. Si l’on est trop sensible au manque de lumière, le blues hivernal peut s’installer progressivement et avoir des répercussions physiologiques, physiques et cognitives.

Le blues hivernal ou dépression saisonnière

Tout d’abord le blues hivernal n’est pas une dépression et force est de constater qu’il disparaît dès l’arrivée du printemps. Ce trouble saisonnier n’existe pas dans les pays proches de l’Equateur où le soleil brille  le plus. De ce fait, chacun sait que les jours sont courts durant l’hiver, et la luminosité  passe  de 100 000 lux pour une journée ensoleillée d’été, à moins de 2 000 lux pour une journée d’hiver. De ce fait, le manque de lumière naturelle influe de manière négative sur nos taux d’hormones (mélatonine et sérotonine). Ces dérèglements hormonaux se répercutent sur les phases de sommeil et d’éveil. L’individu présente alors des symptômes similaires à la dépression. De ce fait le blues hivernal est aussi appelé la dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier (TAS).

Les symptômes

Tout d’abord  le premier symptôme du blues hivernal est l’humeur déprimée tout comme dans la dépression. A cela s’ajoute une fatigue chronique. Celle-ci  ne laisse aucune place à tout plaisir, initiative, intérêt pour la vie sociale ou l’envie de travailler. Ainsi la personne dort davantage et ressent le besoin de se tourner vers des aliments riches en hydrates de carbone. Inévitablement ils seront responsables d’une prise de poids conséquente.

Selon des professionnels de santé, »la dépression saisonnière survient plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes et touche davantage les jeunes adultes. Le premier épisode survient habituellement entre 20 et 30 ans. »

Les traitements

Seul un médecin peut diagnostiquer le blues hivernal ou la dépression saisonnière. Après avoir prescrit un traitement médicamenteux, il préconise de faire des séances de luminothérapie. De même qu’il sera important de veiller à son alimentation et de pratiquer une activité physique. Toutes les sources de bien être corporels contribuent à augmenter l’estime de soi.

La sophrologie pour aider à surmonter le blues hivernal

Le rôle du sophrologue est d’aider à se  prendre conscience de ses symptômes physiques et de son état psychique. Par des exercices axés sur la respiration, le relâchement des tensions, la personne prend de plus en plus conscience de son  schéma corporel . En se reliant à son corps, une harmonie se crée avec son esprit, faisant disparaître toute rumination et idées négatives. Un travail régulier sur la visualisation positive lui permet de modifier sa façon de penser et son état mental s’améliorera.

La personne souffrant du blues hivernal va trouver un soutien auprès de son sophrologue pour lutter contre ce trouble récurrent.

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