Être heureux au travail est un vœu que beaucoup d’entre nous souhaiteraient voir réaliser. Le concept de bonheur au travail est relativement récent dans l’humanité et a émergé avec les Lumières. Les philosophes grecs, notamment Aristote, considéraient que le travail était une obligation entravant notre liberté à laquelle il fallait se soustraire. En outre, le travail n’est pas une fin en soi et relève de plusieurs nécessités. Les besoins primaires et secondaires vulgarisés par Maslow illustrent ce les différentes fonctions du travail pour la plupart d’entre nous.
Dès lors, être heureux au travail suppose déjà qu’il y ait une possibilité de se réaliser dans son quotidien. Ça nécessite d’avoir plus ou moins choisi son métier et de pouvoir l’exercer dans des conditions favorables. Pour autant, être heureux au travail, requiert de pouvoir observer quelques principes salutaires.
Prendre du recul sur son travail
S’investir totalement et lourdement dans son travail, c’est prendre le risque de mettre beaucoup de soi et d’être déçu, donc pas très heureux. La dimension affective d’un travail prenant peut entraîner une blessure narcissique en cas d’échec ponctuel ou de remise en cause. Ainsi, prendre du recul permet de rester à bonne distance entre un épanouissement professionnel et une implication équilibrée.
Être heureux au travail par le sens
Donner du sens à ce que l’on fait, se sentir utile aux autres constitue également deux forts leviers pour être heureux au travail. Certains métiers s’accordent mal avec ces valeurs et les salariés. Ils peuvent mal vivre cette tension entre leurs aspirations et les réalités de leurs missions. Lorsque la tension devient trop forte, elle peut entraîner des troubles et générer des états dépressifs. Par ailleurs, les conditions de production, la recherche de la performance mettent souvent à mal le sens que l’on peut donner au travail.
Vivre pleinement sa vie en dehors du travail
Il n’y a pas que le travail dans la vie ! Les activités culturelles, les loisirs, l’investissement associatif sont autant de facteurs d’épanouissement qui peuvent combler un manque ressenti dans le cadre de son travail. Prendre le temps, méditer, observer le monde autour de soi permet également d’équilibrer. C’est générer un bonheur qui compense les éventuelles insatisfactions liées au travail. La sophrologie est un excellent outil pour se reconnecter à soi et accueillir les joies simples qui peuvent nous rendre très heureux.
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