Le lâcher prise est un concept qui, pour certains, représente la voie vers le bien-être. Pour d’autres, ce terme s’apparente au mande combativité, au renoncement, à la passivité, au monde des faibles ou des bisounours. Qui a raison ? Que veut dire lâcher-prise? Est-ce un bien ou un mal ? La sophrologie peut-elle aider au lâcher prise mais dans quel but ?
Pourquoi vouloir tout contrôler ?
Lâcher prise c’est renoncer à vouloir être dans le contrôle de soi, de ses émotions, de ses relations, des événements . De plus, c’est ne pas avoir peur de l’imprévu et de la nouveauté . Or, il est avéré que ces deux facteurs font partie des ingrédients du stress . En effet, ils nécessitent chez l’homme une adaptation physique et mentale immédiate. Vivre la nouveauté ou l’imprévu c’est manquer de contrôle sur une situation et cela génère du stress. D’autre part, notre rythme de vie étant de plus en plus rapide, il faut être toujours prêt à faire face à toutes situations. Le stress est, à l’origine, une réaction d’adaptation face à la perception d’un danger pour assurer la survie de l’espèce. Il permet de nous mettre en action mais de nos jours il est excessif. Nos dangers réels sont tous les tracas et combats quotidiens de la vie. Nous agissons comme si nous avions des mammouths devant nous et qu’il fallait assurer notre survie. Notre stress est le plus souvent mental et a des répercussions négatives sur le corps. Le lâcher prise est nécessaire pour prendre du recul sur ce qui nous stress .
Ne pas lâcher prise pour nourrir notre ego
La peur du regard de l’autre, du jugement, du manque d’amour, de ne pas être à la hauteur, menacent notre ego. Nous créons alors des pensées négatives qui renforcent nos croyances limitantes et notre identité. Dès lors nous sommes sûr d’avoir raison sur les autres, sur les événements. De ce fait, ne pas lâcher prise permet de nourrir notre ego et nous donne une illusion de contrôle sur le monde. Dès lors, nous sommes soumis à la rumination mentale et à des tensions. Ainsi le corps est mis à rude épreuve pour entretenir le contrôle. En effet nous créons davantage d’hormones de stress pour résister au stress continu et intense. A la longue notre organisme est submergé par ces quantité d’hormones et se fatigue. Lâcher prise est alors plus que nécessaire. c’est prendre du recul par rapport à nos nos émotions et nos pensées.
Lâcher-prise et sophrologie : comment y parvenir ?
Pour calmer le mental il faut être à l’écoute de ses émotions et de ses pensées négatives. Ainsi par des exercices de respiration on parvient à être dans son corps, concentré et à l’écoute de soi. Dans cet état de calme il est davantage possible d’accueillir et d’accepter ses émotions. De même pour les pensées négatives, il est plus facile de prendre du recul avec celles-ci et de trouver des solutions. Dès lors que l’on parvientau calme mental et à vivre ses sensations corporelles, on accède au lâcher prise.
La sophrologie va permettre progressivement de se recentrer, de se sentir en harmonie avec son corps et son esprit et de s’éloigner du contrôle. La personne gagne ainsi n confiance, son sommeil s’en trouvera amélioré, elle sera moins anxieuse.
la sophrologie nécessite un entraînement régulier. Je vous reçois en cabinet pour des séances individuelles. En 4 ou 5 séances vous parviendrez à maîtriser des techniques pour parvenir à lâcher-prise. Vous pourrez les réutiliser chez vous ou au travail en toute autonomie.
Bérengère de Traversay sophrologue Paris 13
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